Après l’élection du bureau exécutif du Syndicat de la Presse Privée de Guinée au mois de septembre dernier, les 11 membres viennent d’être installés ce mercredi 14 novembre.
La cérémonie d’installation a connu la participation des représentants de la centrale syndicale USTG-CNTG, les représentants des associations de presse privée, la HAC et le ministre de la Communication, Amara Somparé.
Ce nouveau bureau qui fera trois ans de gestion à la tête de la presse privée se fixe pour objectif, l’accélérer les négociations avec les autorités compétentes et les patrons de médias pour l’adoption de la convention collective de la presse privée de Guinée.
Ensuite, mettre en place des sous sections syndicales dans les différents organes de la presse privée de Guinée et suivre des dossiers de certains cas de violences dont ont été victimes des journalistes, tel que le cas de leurs confrères victimes de bastonnades au PM3 de Matam le 30 octobre 2017, ceux tués et portés disparus en plein exercice de leur métier.
L’inter-centrale syndicale, témoin de l’évènement pour montrer son accompagnement de ce syndicat, a pris l’engagement pour la mise en place d’une politique de formation des journalistes pour leur professionnalisme.
Le ministre de la Communication qui soutient cette idée de formation des journalistes a vu nécessaire ce processus. Le pays connait de véritables crises politiques dans ces derniers jours. La presse devrait jouer un rôle de l’instauration de la paix, selon Amara Somparé.
Il a émis un appel à l’endroit des journalistes au professionnalisme. Comme le secrétaire général du SPPG, le ministre a encouragé les autres journalistes à intégrer la structure.
Ce syndicat aurait mis en place un vaste projet s’il réussirait. La convention collective que d’aucuns qualifient du texte sauveur des hommes de médias.
L’évolution des travaux de cette convention collective est à 90% d’après le bureau exécutif. 48 articles sont déjà paraphés par l’équipe technique qui se trouve au niveau des annexes et recommandations.