Selon cette structure des organisations de la société civile guinéenne, l’Etat semble hostile aux différentes marches qu’elles organisent contre la hausse du prix du carburant à la pompe, c’est pourquoi il a l’intention de ne pas sécuriser celle du lundi 16 juillet sur toute l’étendue du territoire. Mais les forces sociales restent intransigeantes sur leur décision.
Dans un point de presse animé par ces forces sociales ce samedi 14 juillet au siège de la PCUD, les acteurs de la société civile ont fait une déclaration dans laquelle elles ont déploré l’intention de l’Etat de fuir son obligation régalienne de sécuriser la marche du lundi “sans motifs ni arguments fondés”.
Pourtant, “le caractère pacifique et républicain de la marche du mardi 10 juillet 2018 a été particulièrement salué par tous, notamment par les services de sécurité et le gouverneur de la ville de Conakry”.
Par ailleurs,“le même gouverneur vient de se contredire dans la lettre réponse N118/VC/CAB/2018 en date du 13 juillet 2018 en soutenant que la marche du mardi passé a été émaillée de plusieurs irrégularités”, a révélé les forces sociales.
Elles comptent user de tous les moyens légaux, disent-elles afin de continuer leur lutte jusqu’à la réduction du prix d’essence à 8.000 GNF le litre à la pompe par le gouvernement.
Ces organisations de la société civile excluent toute négociation tant que le prix du carburant n’est pas revu à la baisse, que ce soit avec le premier ministre qu’elles ont rencontré ce samedi, moins un autre membre du gouvernement.
Pour l’heure, l’itinéraire choisi pour cette autre marche est la suivante: du rond point Cosa, en passant par Bambeto, Hamdallaye, Belle vue, Donka,jusqu’à l’esplanade du palais du peuple.