Depuis le 13 avril 2021, premier jour du mois saint de ramadan, le prix du kilo de viande a connu une hausse considérable. Au marché Koloma par exemple, le kilo de viande qui était vendu à 55 000 se négocie entre 60 et 65 000 GNF. C’est le constat fait par notre rédaction ce mercredi 14 avril.
Certains citoyens rencontrés pointent un doigt accusateur au gouvernement. D’autre par contre estiment que cette hausse du prix de viande provient des bouchers.
Suite à cette augmentation du prix de la viande au marché Koloma, plusieurs ménagères se plaignent de cette crise économique. Aissatou Sow est l’une d’elle.
Mais franchement, le marché est dur, le Guinéen souffre actuellement. Mais franchement le marché est dur, le Guinéen souffre actuellement. Je suis entrée dans le marché avec 300.000 GNF, mais à part 7 000 GNF rien ne me reste. Et ça, c’est mon transport pour rentrer. Si cela continue, comment les gens vont vivre ? Avec cette situation où un simple oignon est vendu à 2000 GNF petit qu’il soit», s’interroge t’elle.
Rencontré devant une boucherie, Ibrahim Diallo chef de famille se dit surpris de cette augmentation subite du prix de la viande dans certains marchés de la capitale. Selon lui, ce sont les commerçants qui sont à la base de cette augmentation.
« Je suis surpris de voir que le kilo de viande s’achète à ce prix d’un seul coup. Je quitte le travail, je me suis dit de rapporter de la viande et je trouve que le prix est à la hausse. Ce sont les bouchers eux-mêmes qui ont augmenté le prix. Comme il n’y a pas de loi en Guinée chacun fait ce qu’il veut. Ce sont les bouchers eux-mêmes qui ont augmenté le prix.
Pour ce bouché, cette augmentation ne vient pas d’eux, mais plutôt des abattoirs. Boubacar Diallo explique les difficultés.
«Nous vendons le kilo de viande à 55 000 et 60.000 GNF. C’est certains de mes amis qui revendent à 65.000. Quand nous partons à laboratoire de Kakimbo, nous prenons à un prix très élevé. Cette augmentation ce n’est pas de notre faute. Quand nous revendons, nous obtenons juste le prix du petit pain», explique Boubacar.
À noter que depuis un certain temps, les Guinéens font face à une augmentation fantaisiste des denrées de première nécessité sur les différents marchés du pays .