Réprimée au rond-point de la Belle-Vue par les agents des forces de l’ordre, la marche des femmes de l’opposition a enregistré plusieurs cas de blessées ” graves”, ce mardi 13 novembre 2018.
Le bilan fait état de quatre blessées graves, plusieurs blessées légères et des femmes qui se sont évanouies, sous l’effet des gaz lacrymogènes, selon la vice-présidente des femmes de l’UFDG, Hadja Maimouna Diallo.
Plusieurs autres femmes auraient eu des douleurs légères sur le corps, par l’effet des coups de crosses des policiers. Les blessées graves ont été conduites à l’hôpital Jean Paul II, où elles ont reçu des soins avant de rejoindre leurs domiciles.
Malgré ce bilan désolant, ces femmes ne comptent pas baisser les bras, puisque selon elle, elles ne sont toujours pas entendues: “Nous avons compris qu’on n’est vraiment pas entendues ni comprises. Nous sommes obligées de continuer le combat jusqu’à ce que la raison prenne le dessus, parce que ce qui se passe dans notre pays n’est pas normal” .
Promettant de saisir leur pool d’avocats pour porter plainte contre les agents des forces de l’ordre, pour coups et blessures, elle rassure par ailleurs être remotivée: “Cette répression nous a galvanisées, elle nous a encouragées davantage à continuer le combat, parce que nous avons compris que la situation est très grave dans notre pays“.
Une réunion est prévue entre elles, le vendredi 16 novembre 2018, pour annoncer le calendrier des activités qu’elles mèneront la semaine prochaine.