L’audio polémique attribué à Ousmane Gaoual Diallo, dans lequel il critique à cœur ouvert le leader de l’UFDG et ses proches, continue de susciter des vagues d’indignations. Dans la journée de ce vendredi 14 octobre, c’est Fatou Baldé Yansané qui a animé une conférence de presse pour démentir les propos du porte-parole du gouvernement à son encontre.
La cheffe de cabinet du ministère de l’enseignement technique, croit fermement que cet audio contient ”bien” la voix d’Ousmane Gaoual. Dans ce sens, dame Fatou estime qu’il n’est pas à sa première fois depuis sa nomination: «J’ai suivi avec beaucoup d’étonnement et de stupéfaction un audio attribué à Ousmane Gaoual Diallo, devenu viral sur les réseaux sociaux, qui dit que mon mari serait allé le voir pour me faire nommer ministre, mais qu’entre temps, il m’a fait nommer Secrétaire générale. Premièrement, je ne suis pas Secrétaire générale. Donc, je ne peux pas comprendre qu’on dise avoir fait nommer une personne sans même savoir le poste qu’elle occupe. Cela même prouve que c’est du mensonge. Deuxième chose, mon mari n’a jamais demandé un service à ce monsieur. Et moi personnellement, il n’a jamais été question de voir qui que ce soit pour ma promotion. Je n’ai pas besoin d’être pistonnée pour ça. Je suis désolée, la personne qui a dit que mon mari est allé le voir pour moi a menti. Je suis formelle qu’elle a menti. C’est un gros mensonge.»
Plus loin, Fatou Baldé Yansané, épouse de Kalémodou Yansané (proche de Cellou Dalein Diallo, Ndlr), affirme que son mari n’a jamais mené des démarches en vue de chercher un poste pour elle au sein du gouvernement actuel: «Mon mari n’a jamais demandé un service pour aucune personne, non pas seulement pour moi, à cette personne(Ousmane Gaoual Diallo) qui prétend qu’il est allé la voir pour lui demander de me faire nommer. C’est faux. C’est un mensonge monté de toutes pièces.»
Pour finir, Fatou Baldé menace de porter plainte en cas de récidive, contre le ministre des télécommunications: «Si cela continue, je me réserve le droit de le poursuivre pour diffamation. Je ne peux pas aller faire des études jusqu’à avoir des diplômes comme j’en ai eu, travailler pour ce pays, travailler pour les institutions internationales, être cheffe d’entreprise et que ce soit lui qui aille me défendre quelque part pendant que lui-même, se cherchait là-bas. Je suis désolée mais c’est du mensonge.»