Le porte-parole de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a apporté des précisions ce mardi 13 octobre, sur les griefs portés sur l’institution par la principale formation politique du pays.
Mamadi 3 Kaba a à l’entame de son intervention, reconnu la légitimité des revendications du parti de Cellou Dalein Diallo.
Toute fois, le commissaire de la CENI rassure que l’institution en charge d’organiser les élections en Guinée n’a aucun intérêt de favoriser un quelconque candidat en lice.
Parlant de la mise à la disposition des procès verbaux aux candidats en lice, Mamadi 3 Kaba rappelle que cette question a été réglée par la loi dans l’article 84 et suivant l’article 83 du code électoral révisé.
Ces articles indiquent clairement que le procès verbal qui est fait en 5 exemplaires et les destinataires de ces 5 exemplaires sont indiqués.
Il s’agit selon les détails donnés par le porte-parole de la CENI, d’une copie destinée à la CACV, une au président de la CENI, une au ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation et deux aux démembrements de la CENI.
Cependant, Mamadi 3 Kaba a indiqué qu’il y a un alinéa du code électoral révisé qui dit qu’une copie doit être remise à chaque candidat.
Mais le respect de cette disposition s’annonce difficile. Pour la simple raison que.
«Le document est en 5 exemplaires, vous ne pouvez pas trouvé une imprimerie qui peut faire ce document à plus de 5 exemplaires et que la lecture sur le 6ème et 7ème exemplaires soit lisible. C’est pas possible», explique le porte-parole de la CENI
Pour lui, c’est une difficulté qui ressort de la loi qui a été soulevée par le parti UFDG.
«Ce qui n’est pas à mettre à la charge de la CENI comme une volonté d’empêcher un candidat d’avoir ces copies», se dédouane t-il
Mamadi 3 Kaba rappelle la procédure qui a été utilisée par l’institution par le passé.
«Ce qui a été fait par le passé, c’est les fiches de relevés des résultats qui sont donnés aux représentants des candidats. Mais on donne l’impression que c’est la première fois que cette question s’est posée», fustige t-il
Pour terminer, le porte-parole de la CENI rassure l’opinion nationale et internationale sur ce sujet.
«La CENI n’a nullement intérêt à ce que les représentants ne soient en possession. La CENI n’a nullement la volonté d’empêcher un candidat. Mais ce qui est impossible de par la loi l’est aussi», conclut-il