Avec les différentes sensibilisations faites par les autorités communales et leurs partenaires, les citoyens commencent à s’intéresser désormais aux extraits de date de naissance des enfants, une situation saluée par l’officier de l’état-civil commune urbaine de Labé. Mais peu de personnes s’intéressent aux extraits d’acte de décès.
« Il faut noter un dynamisme, puisqu’il ne faut pas occulter l’effort des responsables de quartiers, les partenaires, la collaboration entre les structures sanitaires et les partenaires, au point que nous avons enregistré 2 968 naissances. Pour les actes de mariage, c’est là où le bât blesse. De janvier au 31 juillet 2022 nous avons célébré 132 mariages et c’est minime comparativement à ces nombreux mariages célébrés dans la ville », regrette Amadou Oury Barry, l’officier de l’état-civil.
L’extrait d’acte de décès est très important. Pourtant, certains ne viennent faire une déclaration que quand ils gagnent quelque chose, souligne l’officier de l’état-civil : « Avec toute la sensibilisation engagée, nous avons enregistré 27 décès, alors même que la délivrance est gratuite. Pourtant, de janvier à nos jours, il y a beaucoup de décès, mais les citoyens ne s’intéressent pas aux documents. Il faut préciser que les extraits d’actes de décès sont demandés par les pensionnaires, les fonctionnaires retraités ou seulement si le défunt a un compte bancaire, sinon la négligence à ce niveau ne dit pas son nom ».
Tiguidanké Diallo, correspondante de Guinee360