L’Union Libre des Travailleurs de Guinée (ULTG) a présenté son bilan de 2017 après avoir le vendredi 12 janvier 2018 à la Maison de la presse à Coléah. En marge de cette activité, l’ULTG a décerné remis des satisfecit à certains travailleurs pour les efforts qu’ils ont fournis pendant 2017.
Créé en 2012, l’Union Libre des Travailleurs de Guinée a procédé à la gratification à travers des satisfecit de certains travailleurs pour leur professionnalisme.
A en croire son secrétaire général, ces récipiendaires méritent ces distinctions pour leurs efforts durant des années.
Parmi eux, figurent le gouverneur de Conakry, Général Mathurin BANGOURA, qui s’est fait représenter par son chef de cabinet, de même que Mme Hawa KEITA, Directrice générale du port autonome de Conakry et autres.
Revenant sur le bilan, Mamadi MAGASSOUBA dresse le bilan de l’ULTG : «Nous avons participé à la grève du février 2017, sur les revendications salariales et une élaboration de la grille indiciaire. Comme résultats, il y a eu réaménagement de cette grille malgré que ce n’est pas fini. Ensuite, nous avions mené une lutte pour la prise en charge des jeunes fonctionnaires engagés entre 2005 et 2010 devant l’Assemblée nationale, la fonction publique et d’autres institutions. En novembre 2017, nous avons eu dans cette prise en charge un taux de réussite de 41% de nos membres qui ont été pris en charge. Nous avons également négocié le règlement de droit d’arriérés de salaire de 67 fonctionnaires après plusieurs tentatives sans succès pour régler leurs situations devant l’agent judiciaire de l’Etat et le médiateur de la République. Nous avons également réussi à faire payer en février de la même année les droits des enseignants de 11 écoles privées qui sont affiliées à nous dont les salaires étaient bloqués pourtant ils n’étaient pas des grévistes. Récemment, nous avons négocié et défendu un travailleur, un de nos compatriotes chauffeur du projet SOUAPETI qui a été battu, injurié par un expatrié du même projet. Nous avons garanti l’emploi de la victime. Jusqu’en fin du projet, que son contrat reste maintenu et que le coupable (expatrié) soit rapatrié».
S’agissant les perspectives de l’année 2018, le porte-parole de ULTG affirme que sa plate-forme ‘’poursuivra dans légalité, la lutte syndicale par tous les moyens reconnus aux syndicats’’.
«Nous continuerons l’installation de nos structures syndicales dans tous les services de publics, privés et mixtes», conclu-t-il.