Depuis un certain temps, l’avortement devient de plus en plus monnaie courante en Guinée et ce, à l’instar des autres pays. Une pratique qui n’est pas sans conséquences graves. D’ailleurs, les médecins déconseillent toutes les concernées à cette pratique qui peut même aboutir à l’irréparable.
D’abord, selon le larousse, l’avortement c’est l’interruption volontaire ou non d’une grossesse avant terme. Alors, comme il s’agit de l’avortement volontaire, il faut avouer que ce fléau gagne du terrain en Guinée à la vitesse de l’éclair.
Pour mettre un terme à cette pratique dangereuse, les spécialistes de la santé ne passent pas par mille chemins pour dissuader les femmes et les jeunes filles qui s’y adonnent.
Interrogé par notre rédaction, Dr Saa Malano rappelle d’abord les différents types d’avortements avant de donner leurs conséquences nefastes sur la santé de la femme. Pour le spécialiste, les complications lors de l’avortement sont nombreuses et variées.
“L’avortement a beaucoup de conséquences sur la santé de la femme. Si nous prenons les avortements provoqués, aujourd’hui que la plupart des jeunes filles et dames cherchent à pratiquer sont l’une des causes premières de la stérilité chez la femme. Deuxièmement, lorsque vous habituez votre organisme aux avortements vous détruisez tous vos appareils reproducteurs. Et, finalement si vous convenez beaucoup d’autres grossesses pouront se faire avorter naturellement ” . Explique Dr Saa Malano
Poursuivant, Dr Saa Malano rajoute qu’il y a aussi
“l’hémorragie qui arrive lors des avortements, il y a d’autres medecins qui utilisent les médicaments pour faire saigner la femme et si cela est abondant, si le médecin n’arrive pas à gérer, la femme va succomber. Il y a également des problèmes de perforations causées par des medecins qui n’ont pas la maîtrise de l’avortement”.
Plus loin, pour eviter les avortements répétés, notre interlocuteur invite les jeunes filles et Dames à s’abstenir à defaut, utiliser les preservatifs où le planning familial.
“il faut que nos sœurs acceptent d’utiliser des preservatifs à defaut des contraceptifs, parceque l’avortement est un fleau nefaste qui détruit la vie de la femme à la longue ” previent-il pour conclure.
Madeleine Kotus