L’affaire défraie la chronique ces dernières 72 heures dans le pays. Il s’agit d’un détournement de 51 millions de dollars à l’ARPT, (Autorité de régulation des postes et télécommunications).
Bien que ce cas n’est pas une première en Guinée, mais, le président du parti Union pour le Progrès de la Guinée a exprimé toute sa désolation.
Selon Jaques Gbonimy, c’est l’impunité qui favorise les cas de détournements au plus haut sommet de l’administration guinéenne.
« On sait qu’en Guinée, ceux qui détournent des sommes comme ça sont souvent protégés par l’État. Si non y a beaucoup de cas de détournements comme ça qui ne sont pas révélés. C’est l’impunité qui caractérise notre gouvernance qui favorise cela parce que ceux qui détournent ne sont pas punis par la loi ».
Selon les dernières informations, ceux qui ont travaillé à l’ARPT depuis cinq (5) ans doivent être entendu pour des fins d’enquêtes dans ce dossier.
C’est pour cette raison, que Jaques Gbonimy pense que le détournement n’est pas un fait nouveau au sein de ce département.
Pour mettre fin à ce fléau, l’opposant plaide pour l’application stricte de la loi anti-corruption.
« Il faut que la justice soit responsable, pour que les gens qui sont cités dans ces cas de détournements soient punis conformément à la loi », recommande t-il
A son arrivée à la tête de la primature, Kassory Fofana a fait de la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics son cheval de bataille.
Un engagement du premier ministre, qui a dû mal à se matérialiser quelques années après regrette Jaques Gbonimy.
« Il y a eu le cas de Paul Moussa Diawara ici qui a fait un grand bruit, mais qui s’est arrêté là. Il n’y a pas eu une suite favorable », cite t-il à titre d’exemple