Dans son discours au cours de sa prise de fonction mardi, Alphonse Charles Wright a évoqué le dossier concernant les massacres effectués au stade du 28 septembre en 2009, sous la transition dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara. Il a exprimé son engagement à cet effet, à finaliser les travaux de construction du tribunal ad-hoc pour la tenue du procès tant attendu et réclamé par les victimes et les défenseurs des droits de l’homme.
C’est un dossier vieux de treize ans. Le 28 septembre 2009, plus de 150 personnes ont perdu la vie et plusieurs femmes ont été violées, dans le stade du même nom à Conakry. Mais, jusque-là, lumière n’a pas été faite sur cette affaire malgré les efforts des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme.
Les propos du nouveau ministre de la justice, pourraient sûrement donner une lueur d’espoir chez les victimes et leurs proches. En tout cas, Charles Wright s’engage à procéder à la finalisation des travaux de construction du tribunal ad-hoc devant abriter le procès des évènements du 28 Septembre 2009.
La construction dudit tribunal sera un acte majeur vers la tenue du procès, dans lequel plusieurs officiers de l’armée guinéenne sont inculpés. Et il faut signaler qu’à ce jour, seul l’ancien aide de Camp de Moussa Dadis Camara est en détention provisoire parmi eux.
Par ailleurs, le ministre s’engage à poursuivre la procédure relative aux crimes de sang et à veiller sur les infractions commises sur les réseaux sociaux pouvant porter atteinte à la dignité, à la sécurité et à la paix publique.