En présentant le bilan de la première phase du plan de riposte contre le coronavirus ce lundi 13 juillet, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a annoncé qu’une somme de 125 milliards de francs guinéens a été financée et qui a permis à la Guinée de s’armer plus, contre la pandémie.
A en croire Colonel Rémy Lamah, ces efforts en terme de financement n’ont pas été vains. Il défend le bilan de son département dans le cadre de la surveillance épidémiologique par des résultats qu’il trouve satisfaisants.
A la date du 11 juillet, 32 683 tests ont été réalisés; 6 141 cas positifs ont été détectés; et 4 862 personnes ont été déclarées guéries. Soit 79% de cas positifs sont recensés à ce jour. 17 662 contacts suivis sont également sortis des centres, soit 88% des cas contacts, a retracé le ministre de la Santé.
Sur le plan logistique, les centres de traitement sont passés de 2 à 9, dont 6 à Conakry, ajoute Rémy Lamah. “La capacité d’hospitalisation cumule 600 à 1200 lits et notre capacité journalière de test est passée de 250 à 1000 tests.’’
Médecin Colonel Rémy Lamah a annoncé aux médias de la mise en place d’une nouvelle stratégie de riposte communautaire. Les acteurs vont d’abord faire usage du test de dépistage rapide.
“A ce titre, nous disposons déjà de 100 000 tests rapides qui permettront de raccourcir le temps de communication des résultats aux sujets et par ricochet le nombre de personnes à dépister, mais surtout de résoudre en partie, la question des cas perdus. La mise en fonction des centres de traitement épidémiologique à l’intérieur du pays consistera à ouvrir et appuyer les centres dans les préfectures qui vont enregistrer un seuil critique, particulièrement ceux de Boké, Fria, Macenta, N’Zérékoré, Kankan, et Mamou.’’
Adama Hawa Bah