Lors d’un point de presse animé ce mardi 13 mars 2018, au siège du SLECG, des centrales syndicales ( FESABAG, FESATEL, UGTG) et la société civile (PCUD) ont annoncé leur soutien au Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, dans la grève lancée depuis le 12 février dernier. La fédération syndicale des assurances et banques en Guinée (FESABAG) a aussi menacé d’aller en grève si rien n’est fait par le gouvernement.
Prenant la parole tour à tour, les différents secrétaires généraux de ces organisations ont dénoncé les torts que subissent les enseignants et la crise générale que traverse le pays.
Pour le secrétaire général de la FESABAG, Abdoulaye SOW, une autre grève se profile à l’horizon. Il explique cette décision par “l’insécurité dans le pays, nos travailleurs sont attaqués, on a la peur au ventre, les clients ne veulent plus venir nous confier leurs ressources et nous ne pouvons plus faire notre business”, a-t-il annoncé.
A la recherche d’une porte de sortie de crise, la FESABAG précise que “si le gouvernement ne trouve pas de solutions nous serons amenés à user de tous les moyens en notre possession pour mettre fin à la grève en fermant nos banques purement et simplement “.
Abdoulaye SOW laisse par ailleurs une lueur d’espoir dans le cadre d’une sortie de crise: “Nous avons l’espoir qu’aujourd’hui ou demain la fibre patriotique, un sursaut national va vibrer pour que nous trouvions une solution qui satisfait les enseignants de Guinée, parce qu’il le faut. Nous lutterons pour que vous entriez en possession du résultat de vos revendications”.