La ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, a pris part au panel sur thème ‘’Égalité des genres et diversité dans le monde des affaires (Enjeux et défis)’’, ce mercredi 12 octobre, à la quatrième édition du salon des entrepreneurs (SADEN).
Aicha Nanette Conté a souligné que la thématique liée à l’entrepreneuriat féminin est une question qui est au cœur des actions du département de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables.
«Booster les femmes, nous avons pour ambition l’équité en droit et en devoir. Et pour ce faire, il y a beaucoup de préalables. Ces genres de panels nous permettent de remettre sur la table certaines questions pour vraiment comprendre d’où nous venons, à quel niveau nous sommes, et est-ce que nous sommes vraiment sur la bonne trajectoire pour l’atteinte des 30% de parité homme et femme aujourd’hui en République de Guinée», a indiqué la ministre.
«Il faut que les femmes continuent à se réveiller, à croire en elles et qu’elles acceptent de se former. Tout cela, il faut pouvoir encourager les établissements bancaires afin qu’ils puissent octroyer les crédits à de très faibles taux aux femmes, pour que leurs rêves puissent se traduire en réalité. Mais avant de pouvoir arriver là, il faudrait que nous les femmes, puissions mieux nous organiser et puis savoir taper aux bonnes portes et au bon moment », a-t-elle ajouté.
Le thème ci-haut a été abordé également par Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris. Il signale par endroit que parmi les discriminations les plus fortes dans le monde, il y a celles entre les hommes et les femmes.
«Si pourtant 50% de l’humanité sont des femmes et 50%, sont des hommes, les femmes ne sont pas toujours traitées et considérées à l’égal de l’homme. C’est le cas dans l’entreprise, c’est le cas dans le travail, c’est le cas au quotidien, et donc un salon qui consacre sa thématique à l’égalité entre les hommes et les femmes, c’est une chance pour faire évoluer les choses, pour faire bouger les esprits, pour faire réfléchir, pour réveiller certains, pour faire comprendre à celles et ceux qui sont entrepreneurs, qu’ils ont une responsabilité, qu’ils ont une exemplarité, et cette exemplarité il faut la pratiquer au quotidien. On est tous responsable de notre avenir, du nôtre et de celui des autres. Il ne Faut pas seulement attendre du politique qu’il prenne des décisions, mais c’est à lui aussi de gérer. Je pense qu’un salon comme celui auquel nous assistons aujourd’hui et demain c’est une chance merveilleux pour partager et pour donner cette impulsion », a dit cet autre paneliste.