Le président du groupe parlementaire le Rpg Arc-en-ciel les accuse l’opposition républicaine de n’avoir pas respecté les termes de l’Accord du 8 sur le contrôle de la mairie de Dubréka.
Selon le député Amadou Damaro Camara, conformément à l’accord politique, l’opposition ne devrait pas présenter des candidats pour le contrôle de la mairie de Dubréka. «Mais, regrette-t-il, ils ont retourné un de nos conseillers qu’ils ont présenté et pour lequel ils ont tous voté contrairement aux Accords».
Et d’ajouter que «n’eut été l’alliance entre le Rpg Arc-en-ciel et l’Ufr de Sidya Touré notre candidat dissident allait se faire élire avec le concours de l’opposition».
Contrairement aux déclarations de l’opposition à sa plénière du mercredi 10 octobre 2018, le député Damaro Camara explique qu’il n’y a jamais eu du tout une installation sélective des élus. «Il y a des zones où il n’y a absolument aucun problème. Par exemple dans les circonscriptions où c’est un parti qui a gagné à cent pour cent et où tous les conseillers sont d’accord délire leurs exécutifs communaux, il n’y a eu pas de problème. Dans ma commune à Damaro, il n’y a pas de problème. On connaît le maire et le vice-maitre ainsi de suite».
Par contre, M. Camara reconnaît l’existence de problèmes dans certaines communes. «On a d’autres communes où il y a de problèmes non seulement pour le parti qui a gagné l’écrasante majorité comme au Rpg Arc-en-ciel. Par contre à Kindia, même si la mouvance a cédé le poste de maire à l’opposition, mais l’Ufdg a choisi quelqu’un qui a de problèmes avec certaines notabilités. Et aussi ils ont de problèmes avec leur allié l’UDG qui a présenté un candidat contre eux», fait il observer.
L’opposition républicaine a annoncé le rejet des élections dans plusieurs commune notamment à Gueasso dans la préfecture de Lola. «On n’a pas besoin de leur opinion pour que les conseillers à Gueasso ou ailleurs puissent commencer à travailler. La loi ne dit pas qu’il faut une approbation de l’opposition», souligne le député.
Sur la menace de l’opposition de l’opposition de reprendre les manifestations à partir du mardi 16 octobre prochain, Damaro d’ironiser: «La ville morte c’est leur affaire. Ceux qui veulent que la ville soit morte la tueront. Et ceux qui veulent que la ville soit vivante feront tout pour qu’elle reste en vie».