L’opération d’installation des conseillers communaux qui a démarré le 5 octobre souffre d’énormes difficultés au point que l’opposition a annoncé le rejet des élections dans certains communes.
Pour justifier les irrégularités constatées à la mise en place des exécutifs communaux, le président du groupe parlementaire le Rpg Arc-en-ciel parle de manque d’expérience
«Ce qu’il faut retenir, avec ce mode de scrutin, ce sont les premières élections communales depuis l’indépendance. Nous n’avons pas d’expérience en la matière. Souvent, ce qu’on occulte, ce que chaque commune est une réalité à part philosophiquement, culturellement et historiquement», justifie Amadou Damaro Camara.
«On s’était rendu compte à un moment donné, il y avait de problèmes à faire respecter les Accords. Contrairement à tous ceux que l’on essaie de faire porter à la mouvance, les responsables de l’Ufdg en la personne de son vice-président Fodé Oussou Fofana et d’autres m’ont demandé de tout faire pour qu’on suspende le processus d’installation afin qu’on ajuste certaines incompréhensions pratiquement le cas de Kindia».
Le député de la mouvance présidentielle accuse l’opposition de tenir un double langage. «Nos amis de l’opposition ont un langage en privé et un langage en public. Que ce soit eux qui nous accuse d’avoir arrêté unilatéralement le processus ce qui n’est pas vrai du tout», dément-il.
Amadou Damaro assure que la suspension momentanée de l’opération a permis aux parties prenantes «à mieux se parler et comprendre les choses. Il n’y a donc pas de raisons que le processus ne reprenne pas dans les jours qui viennent».