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Pisciculture : La Haute Guinée reçoit un soutien de taille…

Par La Redaction
12 avril 2019 à 01:00
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Trois préfectures de la Haute Guinée viennent de recevoir un soutien de taille dans le cadre du développement de la pisciculture. 1 million 115 mille 663 dollars américains, c’est le montant global du financement d’un projet orienté vers ces localités.

Le 10 avril 2019, le ministre des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economie maritime, Frédéric Loua a lancé le projet d’appui au développement de la pisciculture en Haute Guinée lors d’une rencontre tenue dans son département. Le coût total de projet est de 1 million 115 mille 663 USD financé par le gouvernement japonais (1 million USD) et le Programme des Nations unies pour le développement (115 mille 663 USD). Ce projet, qui s’étend sur année, d’avril 2019 à mars 2020, sera orienté dans les préfectures de Siguiri, Kankan et Mandiana.

« Le premier résultat de ce projet vise le renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’Agence nationale de l’Aquaculture de Guinée (ANAG) et ses services déconcentrés afin de leur permettre de fournir un meilleur support technique et le suivi des pisciculteurs. Le deuxième résultat vise l’aménagement et l’empoissonnement de 15 sites piscicoles (soit 5 par préfecture), à travers une approche participative. Ces 15 sites piscicoles permettront de produire au moins 22 tonnes de poisson la première année, avec un potentiel d’accroissement les années suivantes. Et le dernier résultat vise à accroître la disponibilité du poisson sur le marché local à travers l’organisation des fréquences de pêche suivant les besoins du marché et les cycles de production, l’amélioration des techniques de transformation et de distribution, la formation et l’équipement des vendeuses », a expliqué Sidiki Keita, Directeur général de l’ANAG.

Selon le Représentant Résident du PNUD en Guinée, Lionel Laurens, c’est depuis le mois de juillet 2018 que son institution et l’ANAG ont commencé à travailler pour finaliser ce projet, grâce à l’appui de l’ambassade du Japon en Guinée.

« Ce travail collaboratif, dit-il, a permis d’abord la sélection de la note conceptuelle du projet en décembre 2018, puis l’accord de financement par le Japon à la fin du mois de février 2019. Avec 300 kilomètres de côtes s’ouvrant le long de l’océan atlantique, avec plus d’un millier de rivières, une pluviométrie abondante, la Guinée recèle un important potentiel et dispose d’un atout majeur en aquaculture (pisciculture) tant marine que continentale. Ce réel potentiel de production halieutique et le secteur de la pêche constitue un levier de croissance économique alors qu’elle ne représente aujourd’hui que 3,5% du PIB. »

Pour le diplomate onusien, la pisciculture, au-delà de son apport alimentaire, contribue à la sauvegarde de l’environnement : « Face aux défis de la dégradation environnementale et du réchauffement climatique, la pisciculture est également un moyen d’adaptation dans les écosystèmes de savane comme la Haute Guinée.»

Dans son intervention, Hideo Matsubara, ambassadeur du Japon en Guinée, a fait savoir que son pays a développé un savoir-faire ancestral en pisciculture. « Il s’agit également d’un des axes essentiels de notre politique de coopération, notamment en Afrique et en Guinée. Par le passé, le Japon a déjà financé deux microprojets d’aquaculture en Haute Guinée, qui en ont démontré la faisabilité et la pertinence dans cette région », a-t-il rappelé, avant d’affirmer que la pisciculture peut bien se développer en Haute Guinée : « En effet, le terrain et le climat se prêtent à ce type d’activité, et les résultats ont été encourageants. De plus, la Haute Guinée est une région particulièrement vulnérable à l’insécurité alimentaire. Aussi, lorsque le programme des nations unies pour le développement a présenté ce projet d’appui et de renforcement de capacités à l’ANAG nouvellement créée, le gouvernement a décidé d’apporter son financement à hauteur d’un million de dollars (1.000.000 USD), soit environ neuf milliards trois cent millions de francs guinéens.»

Quant au ministre Frédéric Loua, il soutient que le projet atteindra ses objectifs : « Le plan de travail proposé par le projet en lien avec le financement d’urgence est bien tenable eu égard aux expériences des techniciens et de la motivation des populations bénéficiaires. »

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