Les violences post-électorales survenues ces derniers temps à Conakry et à l’intérieur du pays préoccupent les organisations de la société civile. C’est le cas de la Coalition nationale pour la paix en Guinée (Cnpg) qui, dans une déclaration rendue publique ce lundi 12 février, appelle les acteurs impliqués à privilégier la voie légale.
Dans le cadre de l’observation des élections, la Cnpg avait déployé 13 observateurs pour suivre le déroulement des opérations de vote. Après la remontée des premiers rapports, la Cnpg dit avoir constaté des anomalies par endroit. Notamment, le manque de matériels électoraux dans certains bureaux de vote et l’usage abusif de votes par procuration à Conakry et à l’intérieur du pays, ainsi que des incidents survenus dans les locaux de la Ceci de Kaloum.
Hormis ces incidents et d’autres, la Cnpg se réjouit que «les opérations de vote se soient déroulées calmement sur toute l’étendue du territoire national même si l’affluence n’était pas au rendez-vous».
Par la même occasion, «la Cnpg invite à la Ceni et à ses démembrements à prendre toutes les dispositions utiles pour la correction des manquements constatés. Et aux magistrats de trancher les contentieux électoraux e disant la loi en toute transparence. Ainsi qu’aux candidats et à leurs militants à privilégier les voies légales de recoursl».
Par ailleurs, concernant la grève des enseignants, la Cnpg lance un appel à la société civile d’engager une médiation entre le Slecg version Aboubacar Soumah et le gouvernement afin d’éviter des nouvelles escalades de violence dans le pays.