Un peu avant le début de la grève du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ce 12 février, deux syndicalistes ont été arrêtés avant d’être libérés.
Aux dires de M. Bangoura membre de la cellule de communication du SLECG, trois de leurs camarades ont été arrêtés dans préfecture de Kissidougou en Guinée forestière. Il accuse le directeur préfectoral de l’Education (DPE) de Kissidougou et certaines autorités locales d’être derrière cette interpellation.
À l’en croire, sa structure n’exclut pas de demander le départ de ce DPE. Il est reproché à ces syndicalistes d’inciter les enseignants à suivre le mot d’ordre de grève annoncé par Aboubacar Soumah et compagnie.
Dans une interview accordée à des journalistes ce week-end, Aboubacar Soumah patron du SLECG, a fait savoir que la grève reste maintenue sur toute l’étendue du territoire national à partir de ce lundi 12 février 2018.
Déjà, à Conkary, plusieurs écoles sont restées fermées. Ce qui veut dire que le mot d’ordre est suivi.