Le Horoya AC est sacré champion de Guinée à trois journées de la fin de l’exercice en cours. Le point obtenu lors du nul (0-0) face au Milo FC, a largement suffi au club de Matam, qui enregistre ainsi son quatrième sacre de suite et le 16ème de son histoire. Une situation que le sélectionneur du HAC n’a pas voulue commenter devant la presse.
Le score final de la rencontre et la prestation moyenne de ses joueurs n’ont visiblement pas séduit le technicien français. Victor l’a prouvé d’ailleurs à la fin du match disputé ce 10 mai au stade du 28 septembre, en ouverture de la 23ème journée de Ligue1.
Au coup de sifflet final, Zvunka a évité les journalistes qui voulaient avoir sa réaction sur le match pourtant très attendue, après le sacre confirmé de son équipe. Tête baissée, la mine serrée, le coach du Horoya a filé droit dans les vestiaires où il est resté pendant un long moment. Les quelques chasseurs d’info qui l’avaient suivi dans le tunnel ont attendu devant la porte de la salle où il s’est réfugié plus de 30 minutes avant de s’en aller bredouille.
Mécontent de ce qu’ils ont qualifié d’un «manque de considération», un confrère lâche dans la foulée que «s’il (Victor Zvunka) fait un nul, ce n’est pas la faute à la presse».
Décidément, certains entraîneurs des clubs guinéens ne font bon ménage avec les journalistes qu’à leurs instants de joie seulement. Mandjou Diallo du Hafia FC aussi avait dévié la presse locale lors de son élimination à la Coupe de la CAF à Conakry, il y a quelques mois maintenant.
Comme cela se passe dans les ligues professionnelles, la LGFP devrait imposer aux sélectionneurs des conférences de presse avant et après cette rencontre.