Les opposants au troisième mandat détenus à la maison d’arrêt de Conakry depuis plus de cinq mois n’ont toujours pas bénéficié d’un jugement. C’est pourquoi le Bah Oury ne cache pas son indignation face à “l’indifférence” des autorités judiciaires.
Selon le président de l’UDRG, le relâchement des ces prisonniers politiques allait apaiser les tensions. «La Guinée gagnerait à aller dans le sens de l’apaisement et à permettre dans une certaine mesure de ramener un climat de confiance et de sérénité entre tout le monde. C’est dans cette direction qu’il faut aller», suggère l’opposant.
Après le décès du père de l’ancien député uninominal de Labé en début de semaine, les autorités judiciaires avaient annoncées que les toutes les dispositions avaient été prises afin que Cellou Baldé prenne part aux obsèques. Mais le responsable de l’UFDG s’est finalement vu refuser une sortie de prison. Ce que regrette l’ancien ministre de la réconciliation nationale.
«Il faut que les gens sachent ce qu’on veut. On veut que le pays aille de l’avant, que la démocratie soit restaurée. On ne veut pas qu’il y ait des détenus politiques dans ce pays. Alors de grâce, ceux qui veulent que Guinée avance, doivent se donner la main, au-delà de leurs positionnements politiques, pour faire prospérer les intérêts des personnes qui sont en détention aujourd’hui. Telle est la position de l’UDRG», a-t-il conclu