Il y a trois jours, des membres du Parti national pour le Renouveau (PNR) ont annoncé la destitution de leur président, Souleymane Bah Fisher. Ce dernier a confié ce mardi 10 avril, qu’il est le seul à bord.
“Je l’ai appris par voix de presse. Je n’ai reçu aucun courrier adressé au parti que je préside jusqu’à preuve du contraire. Le bureau prendra ses dispositions conformément aux textes qui régissent le parti“, a déclaré Alpha Souleymane Bah Fisher, seul élu de son parti.
“Un parti qui est allé à l’élection présidentielle et aux élections législatives, qui a un siège à l’Assemblée ne peut être géré par quatre personnes (les quatre frondeurs, ndlr). Actuellement le bureau statue sur leur sort, des sanctions seront prises, et également la commission de discipline sera saisie pour statuer sur leur sort“, a-t-il poursuivi.
Bah Fisher Bah a ensuite annoncé la tenue d’une assemblée générale, suivie d’une conférence de presse le samedi 14 avril prochain, pour prendre des mesures contre les “quatre frondeurs“.
“Comme ils ont opté pour la voie publique alors qu’on a toutes les structures du parti qui auraient pu gérer à l’interne, je pense qu’ils ont anticipé quelque chose qui devait arriver, conformément aux textes qui régissent notre parti, notamment la suspension après avoir été convoqué par un comité de gestion de crise à l’interne qu’on appelle commission de discipline. Cette commission va statuer pour savoir qualifier le niveau de la faute commise, et ensuite recommander à l’Assemblée générale la décision qu’il faut, l’exclusion, la réhabilitation etc. ça se fera conformément aux textes du parti“, a-t-il expliqué.
Répondant à la question sur sa longue durée à la tête du PNR, Bah Fisher affirme : “Certains disent que j’ai duré à la tête du parti, mais je pense que quand on est bon on dure toujours à la tête de quelque chose. Ce problème n’est qu’interne. Tous les partis ont cette situation“. Comme pour dédramatiser le problème.