Ce samedi 10 décembre 2022, marque la célébration du soixante-quinzième (75 ème) anniversaire des droits l’homme à travers le monde. À cet effet, le président de l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme et du citoyen (OGDH), dresse un bilan peu reluisant quant au respect des droits de l’homme dans le pays.
75 ans depuis l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme par l’Assemblée générale des Nations unies. Cette déclaration composée de 30 articles, reconnaît la dignité à toute la race humaine.
Dès son préambule elle proclame que : « La reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde. »
Chaque année, le Haut-commissariat aux droits de l’homme célèbre le 10 décembre et rappelle la nécessité du respect de cette déclaration pour l’épanouissement de la race humaine. Le thème de la Journée des droits de l’homme de cette année est : « Dignité, liberté et justice pour tous. »
En Guinée, l’occasion est mise à profit, par des défenseurs des droits de l’homme pour faire l’état des lieux sur le respect de ces principes inaliénables. C’est le cas de Souleymane Bah, président de l’OGDH qui s’est confié à notre rédaction. Selon lui, les droits de l’homme ne se portent pas bien en Guinée malgré l’existence d’une panoplie d’instruments, de traités, des accords et conventions et la charte de la transition, pour la protection des droits de l’homme. « Les droits de l’homme ne se portent pas bien en Guinée malgré la mise sur pied de la charte de la transition comme nous le souhaitons. Cette charte est en train d’être violée à tout moment », a-t-il déclaré.
La Guinée est dans une situation de transition depuis plus d’une année et la lutte pour les droits de l’homme est une lutte permanente. Cet acteur des droits de l’homme en Guinée en ait conscient. Mais il voudrait que les autorités actuelles fournissent plus d’effort.
« Le respect des droits de l’homme est un idéal qui est difficilement atteignable sinon, d’ailleurs, jamais on ne peut l’atteindre. C’est-à-dire faire respecter de façon vertueuse tous les droits de l’homme », a conclu Souleymane Bah.