Cette journée est une occasion pour certaines organisations de défense des droits de l’homme de faire le point sur les violations des droits de l’homme en Guinée.
C’est le cas par exemple de l’ONG Tournons la Page (TLP) qui a célébré cette journée ce jeudi, 10 décembre à Conakry.
Au cours d’une conférence à la maison des jeunes de Ratoma, les responsables de cette ONG sont revenus sur l’objectif de la journée avant de dénoncer des cas de violations des droits de l’homme en Guinée.
«L’objectif de cette célébration aujourd’hui est de partager avec les citoyens les défis que nous avons en face et de faire en sorte que les droits de l’homme soient respectés malgré qu’il y a des mesures de restructurations de libertés d’aller et de venir», explique Bailo Barry, membre de ladite ONG.
Le thème retenu cette année est l’impact de la covid 19 sur les droits de l’homme. Pour certains défenseurs des droits des citoyens, cette pandémie est une liberticide des droits fondamentaux.
«La crise du covid 19 a servit de prétexte pour bien d’Etats à poser des actes allant dans les sens des violations des droits de l’homme. Parmi les mesures attentatoires aux droits de l’homme en rapport au covid 19 il y’a la prise de certaines mesures liberticides telles que la liberté de manifestation.»,déplore Nouhan Traoré
Poursuivant, l’activiste des droits de l’homme dit être à pied d’œuvre pour que les droits humains soient une réalité en Guinée.
A rappeler que la célébration de la journée internationale des droits de l’homme intervient cette année dans un contexte de crise sanitaire qui exige la restriction de certaines libertés des citoyens à travers le monde .