Depuis l’officialisation de la candidature d’Alpha Condé pour un troisième mandat et l’investiture de Cellou Dalein Diallo comme candidat de l’UFDG à l’élection présidentielle du 18 Octobre 2020, beaucoup de partis de l’opposition dont, la NGC de Elhadj Thierno Mamadou Bah, le BL de docteur Faya Milimouno, l’UDRG de monsieur BAH Oury… ont officialisé leur décision de ne pas prendre part à cette élection qui selon eux serait entre autres une façon de légitimer le troisième mandat de Alpha Condé et reconnaître tacitement la trés controversée constitution du 22 Mars 2020.

Cette prise de position fait l’objet de plusieurs interprétations par les observateurs et analystes politiques guinéens. D’aucuns comprennent et acceptent que ce refus est lié à la volonté de ces différents partis de préserver les acquis démocratiques. Mais, d’autres par ignorance peut-être estiment que c’est plutôt par manque de moyens financiers pour le payement de la caution qui est fixée à 800 millions de francs guinéens.

Cette deuxième catégorie devrait s’informer davantage et comprendre qu’un manque de moyens financiers ne peut pas empêcher un parti politique aussi petit soit il de prendre part à une élection étant donné que cette participation peut se faire de plusieurs façons et à plusieurs niveaux. Un parti peut soit presenter son propre candidat, soit intègrer une coalition de partis politiques ou décider tout simplement d’accompagner un candidat présenté par un autre parti politique. C’est le cas par exemple de l’UMP de monsieur Boubacar Siddigui Diallo qui a décidé de prendre part au processus électoral mais en soutenant le candidat du RPG arc-en-ciel, c’est aussi le cas de monsieur Mamadou Sylla, président de l’UDG qui a été présenté non pas par son parti mais plutôt par une coalition de partis politique avant de se retirer à la dernière minute.

Le choix politique doit obéir à des principes.
À bon entendeur salut!