Face à la pandémie qui frappe durement le monde, des organisations féminines de la sous-région interpellent les gouvernants à un cessez-le-feu dans certains pays africains.
Le continent africain recense plus de 359 408 cas déclarés de coronavirus, plus 9 283 décès et plus de 173 057 guérisons. Malgré la montée exponentielle de la pandémie, certaines régions de l’Afrique font face à des crises liées au terrorisme et des rébellions.
En face des médias ce jeudi, ces organisations féminines de la sous-région ( les femmes du Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO, du Réseau des Femmes du Fleuve Mano pour la Paix et Réseau Ouest Africain des Jeunes Filles Leaders), ont montré qu’il serait nécessaire de faire de la lutte contre la pandémie, une priorité. C’est pourquoi elles ont lancé une alerte:
“Malgré la déclaration de la pandemie comme urgence de santé publique de portée internationale, les violences souvent soldées par des pertes en vies humaines restent encore vives. Une situation qui pousse les organisations féminines de la société civile de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel à interpeller pour faire taire les armes sur l’ensemble du continent africain en cette période de pandémie”, ont-elles lancé.
“Demandons une cessation immédiate et sans condition de ces violences et actes terroristes et le respect du cessez-le-feu pendant cette période de la pandémie et à mettre la vie, la santé et le bien-être des populations au centre des priorités.”
Dans une déclaration à cet effet, ces organisations féminines ont demandé aux États de renforcer les mesures sécuritaires pour la protection des civils et d’éviter toutes les violations des Droits de l’Homme et d’accorder une attention toute particulière aux femmes, aux jeunes et aux enfants qui constituent les cibles les plus vulnérables.
“Nous demandons plus d’engagement de l’Union Africaine, de la CEDEAO et du G5 Sahel pour appuyer les initiatives endogènes de médiation pour atteindre l’objectif de faire taire les armes sur l’ensemble de la région du Sahel(…)”