Une controverse émerge autour de l’événement Hirde Labé, prévu ce mois de mai à Conakry. Deux groupes ont annoncé des dates différentes pour cet événement.
Initialement, le premier groupe avait fixé la date du 20 mai, tandis que le second groupe a annoncé le 13 du même mois. Notre rédaction a cherché à comprendre cette situation et a pu joindre Abdoulaye Djibril Camara, originaire de la cité de Karamoko Alpha Mo Labé et l’un des concepteurs du projet Hirde Labé du 20 mai.
Abdoulaye Djibril Camara a dénoncé le fait qu’un petit groupe de personnes cherche à déstabiliser leur événement. Il a expliqué : “Je ne veux pas nommer un individu dans cette affaire pour le moment. C’est un petit groupe de saboteurs qui a essayé de conspirer et de détourner l’attention des gens. Ils prétendent ne pas avoir été associés à l’événement, mais pour moi, c’est un non-événement. Labé n’appartient à personne, donc restons concentrés sur le 20 mai.”
S’adressant aux jeunes de Labé et aux autorités, Abdoulaye Djibril Camara a lancé un appel : “Ne vous divisez pas en petits groupes, ne tombez pas dans ce jeu que certains utilisent au nom de la culture pour la monopoliser. Aujourd’hui, de nombreux jeunes de cette ville nous soutiennent. J’en appelle aux autorités pour qu’elles accompagnent la jeunesse dans le développement de Labé.”
Nos tentatives pour joindre Mamadou Thug, à la tête de Hirde Labé du 13 mai, sont restées vaines.
Il convient de rappeler que les deux camps affirment organiser cet événement pour rassembler les fils de Labé. Cependant, malgré les négociations engagées, aucun compromis n’a été trouvé.
Tiguidanké Diallo, correspondante de guinee360 à Labé