Kalifa Gassama Diaby était ce samedi 10 février 2018 au siège de l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques (UFDG).
Dans son intervention, le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, a prévenu ceux qui font appel à la haine et à la violence. Gassama Diaby a débuté son intervention par dire que la vie n’appartient qu’à Dieu : «Demain, Gassama ne sera pas là. La vie humaine appartient à Dieu.»
Puis il soutient qu’il ne défend que la République :
« De toute ma vie, je n’ai jamais défendu l’injustice. Ce n’est pas un camp que je défends. Je ne défends pas un gouvernement. Je défends quelque chose qui est plus grand que l’UFDG, le RPG Arc-en-ciel, le gouvernement. Je défends la République de Guinée, la nation guinéenne. Si cette Guinée, où chacun peut penser ce qu’il veut, disparait, l’UFDG, RPG, l’UFR n’existeront plus. Je sais qu’il y a des tensions, des frustrations, de la colère. Je ne suis pas un juge. Je suis venu vous rappeler quelque chose que vous pouvez ne pas accepter aujourd’hui. Vous pouvez même ne jamais l’accepter. Moi, c’est la Guinée qui m’intéresse. Quoi qu’on fasse, chacun d’entre nous doit faire en sorte que quel que soit ce nous voulons ne soit pas plus que la Guinée. […] A partir d’aujourd’hui, j’en fais un engagement sur le Saint Coran, nous ferons un fichier de tous ceux qui, de Conakry à Yomou, feront des appels à la haine, la violence, la discrimination. Qu’ils soient fonctionnaires, militants, responsables politiques, je vous le jure, je passerai le restant de ma vie pour que ces personnes passent devant la Cour pénale internationale, parce qu’on n’acceptera pas que la Guinée soit brûlée. »