Les populations de Wanindara dans la commune de Ratoma en banlieue de Conakry continuent d’être persécutées par des agents des services de sécurité. Après les assassinats de deux jeunes dans la soirée du mercredi 7 novembre 2018, ce sont les maisons d’habitation et les boutiques qui sont visées.
Dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 novembre, au moins quatre concessions, deux boutiques et un atelier de couture ont été mis à sac.
Dans toutes ces concessions, les victimes que nous avons rencontrées accusent les agents des services de sécurité.
Interrogé, Alpha Oumar Diallo neveu d’une des victimes à fait savoir que presque tout a été emporté.
“Ils sont venus défoncer les portes et prendre tout ce qu’ils veulent. Ils ont casser les vitres des maisons, les armoires, les pares brises des voitures. Des chaises à louer emportées, le reste cassé. Dans l’atelier de couture, tout a été emporté. Deux motos ont été emportées et une autre brûlée. Heureusement, il n’y a pas eu de perte en vie humaine. Avant de quitter, lorsque les femmes ont commencé à pleurer, les policiers ont jeter du gaz lacrymogène dans les chambres. C’est inouï ce qui s’est passé”, a-t-il regretté.
Lorsqu’on quittait Wanindara ce vendredi, des jeunes affrontaient les services de sécurité