Malgré les menaces du ministre de l’Education Nationale à l’encontre des enseignants grévistes, la rentrée scolaire 2018-2019 tarde encore à être effective. C’est le cas dans beaucoup d’établissements publics de la capitale et de l’intérieur du pays.
Le ministre en charge de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation a fait le tour de quelques établissements ce lundi 09 octobre 2018, où il dit regretter la non présence des élèves dans les salles.
“Dans l’ensemble des établissements scolaires de notre pays, des enseignants et enseignantes ont, pour la plupart, été au rendez-vous de leur devoir, tandis que peu d’élèves se sont présentés. Ce constat me conduit en premier lieu, à remercier et à féliciter tous les enseignantes et enseignants ainsi que l’encadrement scolaire à différents niveaux pour le respect des consignes données par mon département à travers la lettre d’instruction, le plan d’action et le calendrier scolaire” regrette le successeur de Ibrahima Kalil Konaté.
Par ailleurs, le ministre rassure que toutes les dispositions sont prises pour permettre aux apprenants de bien recevoir les cours. Et met en garde tous les “fauteurs de troubles”.
“Des personnes utilisant le label d’associations de parents d’élèves s’évertuent, à travers les médias, à pousser élèves et enseignants à ne pas aller à l’école et à l’entretien d’un climat de tension entre le monde enseignant et le pouvoir public . Le gouvernement rassure que des dispositions idoines sont prises pour sanctionner sévèrement tous les fauteurs de trouble qui viseraient à entraver le bon déroulement des cours dans les écoles”.
A rappeler que le Slecg exige la revalorisation du salaire des enseignants à 8.000.000 Gnf. Une demande à laquelle le gouvernement du premier ministre Kassory dit n’e pas être favorable.