Deux jours seulement séparent les fidèles musulmans de la fête de l’Aïde-el kebir, la Tabaski ou la fête du mouton. Lors de notre constat dans un marché de Conakry, nous avons remarqué une flambée spectaculaire des prix de la vache et du mouton.
C’est un temps de “bonne affaire” pour certains vendeurs en cette période de la grande fête musulmane. Ils saisissent l’occasion pour la vente aux enchères des moutons.
Avec des prix qui ne sont pas à la portée de tout un chacun, les parcs animaliers de Conakry sont moins inondés d’acheteurs. C’est le cas au parc de camp-carrefour, à Cosa où se trouvent les moutons et vaches en grand nombre mais peu d’acheteurs visibles.
Cette année les prix des moutons varient entre 1 500 000 à 1 900 000 francs guinéens. Quant aux prix de la vache, ils varient entre 5 à 12 millions de francs guinéens.
Ces augmentations sont dues à une concurrence déloyale entre les différentes corporations, nous a confié Monsieur Lao, un animalier évoluant dans ce parc depuis 10 ans. « Il n’existe pas de régularisation dans ce domaine, chacun fait ce qu’il veut dans ce marché et notre ministère s’en fou», a-t-il fustigé.
Adama Hawa Bah