En conférence de presse ce mercredi 08 août 2018, à la Maison de la Presse à Coléah, les forces sociales et les centrales syndicales ont présenté une convention de partenariat entre leurs structures, pour une réorganisation du combat contre l’augmentation du prix du carburant à 25%.
Composés de syndicats et des différentes plate-formes de la société civile, les défenseurs de la réduction du prix du carburant ont établi un ensemble d’unités d’actions, qui repose essentiellement sur une poursuite juridique de la décision d’interdiction des manifestations par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, afin d’exiger l’annulation de cette décision du ministre, considérée comme un abus administratif.
Les forces sociales et leurs alliés syndicalistes entendent ainsi organiser une journée sans activités dans la capitale et l’organisation d’un meeting géant sur l’esplanade du terrain de Nongo. Ces deux actions visent à dénoncer et remobiliser les citoyens dont l’engagement semble s’etteindre par la durée du combat.
Pour une meilleure remobilisation de la population, ces acteurs de la société civile compte aussi sur l’animation d’émission radiodiffusées, l’organisation d’un sit-in à l’Assemblée nationale, et l’organisation d’une marche pacifique dont l’itinéraire et la date seront ultérieurement définies.
Les représentants des centrales syndicales ont par ailleurs fustigé le non respect des engagements signés par le gouvernement, entre lui et les centrales syndicales, la hausse illicite et illégale du carburant, sans consultation au préalable.
Déclarant combattre jusqu’à ce que l’Etat revienne sur sa décision unilatérale d’augmentation du prix du carburant, ils ont aussi réaffirmé leur volonté de négocier avec le gouvernement sur l’acceptation de leur décision.
Dénonçant le ” silence forcé” dans lequel est plongé la population qui vit au quotidien, ces acteurs ont appelé à une remobilisation des citoyens, principaux concernés par la lutte.