Le secrétaire général du ministère de la culture a réagi par rapport aux allégations faites par la présidente de la COMIGUI, concernant l’attribution du marché de l’organisation du concours “Miss Guinée” ce jeudi 8 décembre 2022.
François Bourouno a apporté des précisions sur l’organisation de ce concours de beauté qui suscite chaque année des contradictions. Selon lui, l’organisation de Miss Guinée n’était plus attribuée à Johanna Barry depuis l’ancien régime. Cette année le département de la culture a lancé un appel d’offres et la structure dirigée par Johanna Barry n’a pas postulé.
« Nous, on a trouvé que l’organisation n’était plus avec Johanna Barry. On a trouvé que le ministère à l’époque avait une convention avec la structure CAPAF. Mais c’est un sujet qu’on a inscrit parmi les dossiers prioritaires. Donc nous nous sommes dit, de faire l’état des lieux, remonter pour avoir tout l’historique de l’organisation du comité parce que nous sommes sous l’ère de la refondation. C’est-à-dire, il fallait mettre en place des instruments pour encadrer les activités des différents secteurs. Et donc par rapport au dossier on a trouvé qu’il y a une cacophonie entre plusieurs structures autour de l’organisation de la chose » , a-t-il expliqué avant de poursuivre.
« Ce qui était assez grave, c’est que vous n’aviez pas de référentiel qui fixait des normes d’organisation de ce concours en République de Guinée. On nous avait parlé qu’il y avait un cahier de charge. Mais c’était un document de deux pages ce n’était pas un cahier de charge. Et donc la priorité qu’on a accordée à ce dossier, c’était de travailler pour élaborer un cahier de charge, qui donne assez de spécifications techniques, de modalités et de normes pour l’organisation de ce concours et pour ce travail nous avons dit même nous au ministère on n’a pas toute l’expertise donc on a associé même certains anciens miss qui nous aident à encadrer, à spécifier même les critères d’organisation. Et c’est sur la base de cela nous avons sorti un cahier de charge et nous avons utilisé ce cahier pour lancer un appel d’offres ouvert. D’ailleurs toutes les anciennes structures qui avaient des conventions avec l’état nous avons pris le soin de les écrire, c’est le cas de Johanna Barry etc… Pour leur dire des avancées dont celui de l’élaboration d’un cahier de charge et l’appel d’offres. Mais Johanna Barry n’a jamais postulé », a-t-il lancé.
Plus loin, le secrétaire général du ministère de la culture prévient qu’un « communiqué est en train de se préparer actuellement à cet effet. C’est que quiconque désormais s’attellerait à dénigrer l’Etat et même les personnalités publiques s’exposeraient à des poursuites judiciaires » a-t-il conclu.