Il est celui que les médias guinéens ont rendu célèbre depuis qu’il a quitté l’opposition, selon ses dires. Mais Alhousseine Makanéra Kaké s’est montré indigné du comportement de ces hommes de médias de son pays.
Il y a exactement lieu de s’opposer à la loi dépénalisant les délits de presse en Guinée ? En tout cas, ces propos de Makanéra pourraient créer des suspicions quand on sait qu’il a été ministre de la communication sous le premier mandat d’Alpha Condé. À cette époque, il n’a pas évoqué ce cas.
La loi sur la dépénalisation des délits de presse accorde l’opportunité aux journalistes de ne pas être condamnés quelles que soient leurs fautes dans la profession.
«Vous ne devez même pas être fiers de ça. À votre place, je n’allais pas accepter. Je dois assumer mes responsabilités. Si j’assume ce que je dis, je n’ai pas peur d’être devant le juge sur les actes que je pose», Lance Makanéra aux journalistes lors de sa sortie médiatique ce mercredi.
«Peut-être qu’on aurait trouvé un moyen pour vous protéger par rapport à l’État», continue l’ancien ministre de la communication.
Alhousseine Makanéra Kaké avance ces propos en faisant allusion aux accusations portées sur son épouse un moment donné. Celle-ci fût accusée par certains sur les ondes, du détournement d’un montant de 8 milliards de francs guinéens, alors que son époux était aux affaires.
Ils (les journalistes), peuvent le dire parce qu’ils savent qu’il n’y a pas de sanctions derrière. «C’est ce qu’on appelle liberté? Détruire les gens à travers le micro? Je suis opposé…», se plaint Makanéra.
Tous les grands partis politiques sont des entreprises. Des personnes qui se sont enrichis pendant 20 ans.«Vous leur traiter de modèle, vous avez tué la démocratie dans le pays», accuse-t-il.
Alhousseine Makanéra Kaké a fini par félicité aussi la presse guinéenne qui a joué selon lui, un rôle important dans sa carrière. «C’est grâce à vous que je suis devenu l’une des plus grandes stars de la Guinée», a ironisé le président du F.N.D.