Suite au «signalement de la répression des manifestations citoyennes du FNDC avec en annexe la liste des auteurs», en date du 01 août 2022, les avocats français du mouvement ont transmis le 5 août 2022, au procureur de la CPI, un premier lot de preuves et faisceaux de preuves. L’annonce a été faite par le service de communication de la structure pilotée par Oumar Sylla alias Foniké Manguè.
Dans leur document transmis à la cour pénale internationale, Maître William BOURDON et Vincent BRENGARTH, ont estimé qu’il l est donc «urgent et fondamental de punir les personnes responsables de ces actes répréhensibles, afin de les contraindre les obligations qui leur incombent en vertu du droit international , notamment le droit international humanitaire et des droits de l’homme.»
Pour ces avocats français, cette répression apparaît comme «le seul moyen de prévenir les violations futures des droits de l’homme en Guinée.»