Le ministre de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, Kalifa Gassama Diaby, était l’invité de l’émission Africa 2015 de la radio Nostalgie, le lundi 6 août. Lors de son intervention, M. Diaby s’est montré plus que jamais engagé à poursuivre son travail et a promis de ne jamais courber l’échine face aux adversités. Nous vous proposons quelques extraits.
« Il faudrait que dans notre pays, nous apprenions à donner aux choses leurs propres valeurs. Nous sommes dans un pays qui d’immenses défis à relever. Défis sociaux, la question de la misère, la pauvreté. Un peuple qui a besoin qu’on s’occupe de lui. Et pendant ce temps, nous passons notre temps à nous des choses qu’on pourrait évacuer plus rapidement parce que finalement quel que soit le sens des politiques que les uns et les autres font, la finalité c’est de servir le peuple. Et les Guinéens ont l’impression qu’on ne s’occupe pas de l’essentiel et que notre pays s’habitue à des crises cycliques qui prennent trop d’énergie et que nous avons peu de temps à nous occuper des questions sociales, économiques pour que chaque citoyen guinéen puisse vivre dignement.
Je fais mon travail, celui que m’a confié le président de la République. Aucun défenseur des droits humains qui serait un efficace défenseur s’il ne prend le risque de s’aliéner le camp auquel il est sensé naturellement appartenir, c’est-à-dire votre communauté, votre appartenance politique, et même votre appartenance sociale. Parce que les droits humains sont des valeurs universelles qui ne peuvent pas être définies en fonction de votre appartenance politique, sociale ou identitaire.
J’ai d’excellentes relations avec le Premier ministre. Seulement, il faut qu’on apprenne dans notre pays une chose. Un travail, il faut apprendre à le faire en mettant de côté toutes les autres connotations, que ce soit le relationnel, le social, le politique ou parfois même le familial. Ce travail que je fais. Je ne vis pas dans une logique de contre. J’essaie de faire en sorte que notre pays s’habitue à cette culture digne des droits humains.
Je ne pense absolument à rien du tout. Mon grand plaisir à moi en Guinée, ça serait d’avoir une ferme et écrire des ouvrages. Je n’ai pas de projets politiques. Ceux qui pensent à ça n’ont qu’à dormir tranquillement. Par contre, aujourd’hui et demain, je servirai toujours ce pays parce que je dois cela à ce pays.
Si dans notre pays, ceux qui sont portés par des bonnes œuvres cèdent face aux difficultés, aux adversités, le pays n’avancera pas. Si dans notre pays les intimidations, les hostilités ou les adversités. Pour ma part, tant que j’ai la confiance du chef de l’Etat, je ne courberai pas l’échine devant l’adversité, quelle qu’elle soit. Je me battrai. Je ne me laisserai pas abattre et je le dis ici, de la façon la plus calme et la plus honnête, je me battrais et ceux qui me provoqueraient me trouveront à travers de leur chemin. »