Dans le but de mieux sécuriser les recettes de l’État, le ministre du Budget, accompagné du premier ministre, a présenté le Système d’information de l’administration fiscale (SAFIG) à Sékhouroureyah.
Puisqu’il s’agit de la sauvegarde des recettes de l’Etat, le président n’a pas manqué de dépeindre des “attitudes de malversations” chez nombreux cadres du gouvernement.
«Toute entreprise liée d’une façon ou d’une autre à un ministre ou un directeur de régie, doit être totalement exclue. Quand des entreprises font des appels d’offre, on doit d’abord vérifier quels sont les véritables propriétaires de ces entreprises. Parce que, quand on veut gagner de l’argent on devient homme d’affaires. On ne peut à la fois servir l’État et concurrencer les entreprises», avertit le président guinéen.
«Ça, c’est une réforme extrêmement importante[…]», a-t-il soulevé.
En terme de passation des marchés, Alpha Condé a exigé à ce que son gouvernement revoit préalablement, la plupart des dettes internes, en outre, faire de l’audit. «Parce qu’il y a beaucoup de dettes internes qui sont surfacturées. Il faut qu’on revoit ces dettes, parce que ce n’est pas compliqué(…)»
Face à la “dilapidation” des fonds au profit des dépenses qu’il a qualifiées “d’incessantes et inutiles’’ de ses ministres, monsieur Alpha Condé a annoncé que tout voyage d’un ministre qui n’a pas été programmé deux ou trois mois avant, n’aura pas de billet.
«Tous les billets seront pris au niveau des compagnies. Quand vous prenez un billet deux ou trois mois avant, ça vous coûte 30% moins… »