La plateforme Fndc apporte son soutien au mouvement syndical qui a lancé un préavis de grève qui court jusqu’au 15 février prochain pour protester contre la hausse de prix des denrées alimentaires, le non-respect des accords par le gouvernement et la détention du syndicaliste Sékou Jamal Pendessa.

Interrogé sur ce sujet, le responsable des stratégies et de planification du Fndc a d’abord souligné que le droit de grève est consacré par la Charte de la transition. Donc, selon Ibrahima Diallo, si le mouvement syndical trouve des motifs réels d’aller en grève, comme indiqué dans sa plateforme revendicative, le Fndc ne peut que lui apporter son soutien.

“Le Syndicat est indépendant et est dans une lutte sociale. Le Fndc ne peut qu’apporter son soutien dans cette lutte sociale. Cependant, il n’y a pas de lien entre le mouvement syndical et les Forces vives de la nation”, a indiqué M. Diallo.

Fer de lance de la lutte contre le 3e mandat d’Alpha Condé, le Fndc s’est également illustré dans le combat pour faire respecter le chronogramme de la transition. Toutefois, le mouvement reste silencieux depuis un certain temps.

A ce propos, Ibrahima Diallo a expliqué que le Fndc est dans une dynamique de réflexion et de définition des nouvelles stratégies pour faire face à la nouvelle situation. “Vous savez, il y a quatre mois, l’internet n’était pas coupé et les radios n’étaient pas brouillées. Il y a aussi les problèmes sociaux tels que le manque d’électricité dans beaucoup de quartiers à Conakry et la cherté de vie. Le Fndc en tant que mouvement citoyen est en train d’affiner des stratégies pour voir comment rebondir face à la crise sociale et économique qui a des conséquences chaotiques sur la vie des populations guinéennes”, s’est-il justifié.

Par ailleurs, le responsable de planification du Fndc rassure qu’au moment venu, sa structure se fera entendre à travers des propositions d’actions aux populations.