La dracunculose (maladie du ver de Guinée), la filariose lymphatique, la lèpre, la schistosomiase, la trypanosomiase humaine africaine (maladie du sommeil) et l’Ulcère de Buruli, sont des maladies qui ne sont presque pas considérées dans plusieurs pays de la sous-région, d’où l’appellation de maladies tropicales négligées.

Pourtant, elles génèrent des conséquences dramatiques pour l’économie d’un pays, selon le docteur Ben Youssouf Keita.

En Guinée, la première cause de mortalité à grande échelle, est le paludisme. Une pandémie qui n’est n’est pas négligée. Cependant, l’État investi dans les moustiquaires imprégnées, procède à la propagande, en vue de lutter contre cette maladie.

Par ailleurs, des maladies citées ci-dessus, sont mises de côté. Elles sont négligées, pourtant elles causent d’énormes ravages à l’intérieur du pays surtout, selon l’ancien président de la commission santé à la 8e législature.
«Si l’État ne met pas les moyens dedans (dans la lutte contres les maladies tropicales négligées, Ndlr), la pauvreté ne va pas reculer. Il y aura beaucoup de paysans qui ne vont pas travailler correctement parce que, soit ils seront aveugles, ils auront la maladie du sommeil, soit ils auront des problèmes au niveau des vessies qui va finir par les empêcher d’aller au travail», prévenir le docteur Ben Youssouf Keita.

«Il faut que l’État prenne le taureau par les cornes parce que, ce ne sont pas des maladies spectaculaire, mais des maladies lentes qui endicapent», a-t-il suggéré ce samedi 06 février 2021, au cours de la célébration de l’An 1 de la de la polyclinique ”BEST Medical Center”, un centre de soin moderne situé à Sangoyah, dans la commune de Matoto.