Le gouvernement guinéen a réagi aux violences post-électorales survenues dans la région de Kindia et de la sous-préfecture de Kalinko, préfecture de Dinguiraye. Pour le ministre porte-parole du gouvernement ces violences résultent des déclarations des leaders de l’opposition qui avant la proclamation des résultats crient à la fraude.
Damantang Albert Camara trouve regrettable que des élections attendues depuis 13 ans soient émaillées de violences. Interrogé par Lynx FM, le ministre porte-parole du gouvernement accuse les leaders de l’opposition d’être les instigateurs des violences qui ont eu lieu à Kindia et à Kalinko : ‘’ Nous pensons que tout ceci résulte des déclarations à l’emporte-pièce d’un certain nombre de leaders de l’opposition qui avant même que les résultats ne soient proclamés et à plus forte raison d’avoir épuisé les voies de recours crient déjà à la fraude, à la manipulation et au refus d’accepter les élections qui sortiront des urnes.’’
Le ministre porte-parole du gouvernement estime que les déclarations des leaders politiques en cette période doivent être des discours responsables : ‘’ Je pense que ceci est totalement irresponsable. Je pense que chacun à notre niveau devrait appeler à plus de calme, à plus de sérénité en attendant la fin du processus électoral. Ce n’est pas le cas pour un certain nombre d’entre nous et c’est dommage. Le RPG a en tout cas lancé deux fois de suite des appels au calme et nous souhaitons que ce soit pareil chez tout le monde.’’
Toutes les dispositions seront prises pour ne pas que ces violences s’élargissent a promis le ministre porte-parole du gouvernement : ‘’Le gouvernement est en train de prendre toutes les dispositions nécessaires pour emmener le calme.’’
Les autorités guinéennes font état de 6 morts et les opposants 7, des blessés et plusieurs dégâts matériels.