L’heure est au bilan de la gestion de la transition dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, selon certains acteurs politiques, trois mois après la prise de pouvoir par les militaires. Cependant, le président de l’Alliance démocratique pour le renouveau (ADR) a fait savoir quant à lui que la gestion du CNRD est partiellement satisfaisante.
Même si tout n’est pas rose néanmoins, Alpha Oumar Taran Diallo trouve tout de même que la gestion du CNRD est encourageante. « Il y a des décisions qui ont été prises même si elles sont salutaires, elles auraient eu plus d’effet positifs si elles avaient été faites en concertation avec la classe politique. C’est le cas de la charte de la constitution, de la composition du gouvernement, la détermination des activités qui doivent être menées pendant la période de la transition. Mais aussi la répression des crimes économiques et de sang sous l’ancien régime », soutient le président de l’ADR.
D’après ce membre de l’ANAD, pour éviter les erreurs, le gouvernement de transition devrait s’armer de courage pour impliquer les politiques dans ses prises de décisions: « La première des choses, c’est qu’il doit s’armer de préjuger favorable. Mais aussi le CNRD doit comprendre que la transition est éminemment politique. Et donc elle ne peut pas se faire sans la classe politique. Le CNRD seul ne peut pas travailler à conduire cette transition et qu’elle soit apaisée jusqu’à la fin sans les acteurs politiques », a-t-il affirmé, chez nos confrères de Star21 tv.
Les partis politiques n’ont qu’à faciliter le processus du déroulement de la transition en se mettant d’accord en tout premier lieu sur la répartition des 15 places qui leur sont allouées au CNT. Le reste n’intéresse pas la population
le seul problème est que la classe politique a montré ses limites, si non combien de fois l’armée guinéenne est patiente. Toute la démagogie la corruption l’ethnisassions et toutes les conséquences sont l’œuvre des politiciens. Ils ne soucient que pour eux même, nos politiciens sont des menteurs des bandits pour la plupart, donc laisser le CNRD et son gouvernement redresser le pays.