Les fils ressortissants de la sous-préfecture de Linsansaran ont fait un investissement record pour doter leur localité d’une infrastructure hospitalière digne de nom, selon notre constat sur le terrain.
Le coût de réalisation de l’édifice est estimé à 3 milliards 575 millions Gnf. C’est pour aider les 12 mille personnes vivant dans la sous-préfecture qui compte 6 districts à avoir des soins de santé de qualité et notamment les femmes en état de famille qui parcourent plus de 120 km pour pouvoir accoucher.
Il faut reconnaître l’effort des fils de Linsanasaran, mais malgré tout, l’hôpital manque encore de bien de choses: lits d’hospitalisation des patients, l’équipement et le personnel. Pourtant, l’infrastructure bâtie impressionne plus d’un avec plus de 25 salles et trois blocs opératoires. Les ressortissants comptent sur le bon sens du Chef de l’Etat et les partenaires de développement qui sont appelés à agir vite et maintenant.
«On avait un centre de santé comme une chambre et salon, la population est de 12 mille personnes que comptent les 6 districts de notre sous-préfecture. Nous avons réalisé ce centre de santé amélioré à hauteur de 3 milliards 575 millions pour aider nos populations et particulièrement et les enfants, mais jusqu’à présent l’hôpital n’est pas opérationnel, faute des moyens», a regretté Ali NIMAGA, le président par intérim de la communauté Sarakolé, à l’origine de la construction de l’édifice.
Selon Ali NIMAGA, fils ressortissant de la zone, lors d’une visite récente qu’il a effectuée à Linsanasaran, le Président Alpha CONDE était impressionné par l’œuvre gigantesque réalisée par la population et a promis de prendre en charge le reste, c’est-à-dire l’immobilier, l’équipement nécessaire et le personnel.
À date, l’infrastructure n’est toujours pas inaugurée et abandonnée à la merci des intempéries de la nature. Chats, souris et autres animaux y passent leur temps. Espérons que les autorités réagiront pour doter l’infrastructure en équipement, personnel et produits génériques. En tout cas, c’est un bel exemple que les fils ressortissants ont réussi à faire. Les autres sont également à développer leurs localités, ne pas attendre seulement l’Etat et à tout moment.
Mounir Dogomet Barry