Le Comité de suivi des Accords politiques a eu 23 session ce lundi 7 mai avec 3 points à l’ordre du jour : le contentieux électoral, l’audit du fichier électoral et la loi sur Ceni.
En ce qui concerne le contentieux électoral, l’évolution est plutôt rassurant, selon député Deen Touré de l’UFR. «Concernant les différends électoraux, probablement la semaine prochaine, il y aura une dernière séance de travail en la matière. Nous avons le sentiment qu’il y a une évolution et que les lignes ont réellement bougé», a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a indiqué par rapport à la loi électorale que la commission constituée au niveau du parlement entre les 3 groupes parlementaires est en train de travailler pour mettre une proposition écrite sur la table.
Selon le député Cellou Baldé de l’Ufdg, au niveau des districts et des quartiers, les experts de la communauté internationale proposent de «se référer aux résultats qui ont été affichés dans les bureaux de vote. ce n’est que les principes qui ont été annoncés. nous avons décidé de nous retrouver mercredi prochain avec les experts pour voir la faisabilité de cette solution négociée».
Si l’Ufdg tient au recomptage des voix sortis des bureaux de vote, la mouvance défend les résultats proclamés par la CENI.
«A la mouvance, nous nous sommes dit que nous devons prendre aucune solution qui va dans le sens de l’affaiblissement de la consolidation de notre jeune démocratie (….) On ne doit pas aller dans la rue pour demander qu’on change les arrêts de la justice. Ceci étant nous avons demandé de conseil à nos partenaires au développement qui nous ont fait des propositions de négociation basée exclusivement sur les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la justice. c’est la seule voie qui ne violet pas les lois», a prévenu le député Amadou Damaro Camara du Rpg Arc-en-ciel.
«Les résultats définitifs proclamés par la CENI, à insisté le ministre Boureima Condé, ce n’est pas au niveau du comité de suivi qu’on peut les contester».