Le retard dans la mise en place d’un chronogramme de la transition constitue une préoccupation véritable dans le milieu de la société civile en Guinée.
C’est en tout cas ce qui laisse croire le président du Conseil régional de la société civile au cours d’une sortie ce lundi 7 mars 2022.
“Nous sommes aujourd’hui à 6 mois depuis que l’armée a pris le pouvoir, nous ne savons pas jusqu’où ira la transition. C’est-à-dire quels sont les vrais sujets que la transition doit traiter ou peut-être les jalons que la transition doit poser et cela est très déplorable”, estime l’activiste.
A l’allure où les choses évoluent, le coordinateur de la Cojelpaid craint qu’il y ait un divorce entre le CNRD et la classe politique.
“Et c’est ce qui n’est pas souhaitable. Ce qui est normal c’est de voir pendant cette transition comment nous tous acteurs de la société civile, acteurs politiques et les autorités devons être des partenaires, mais pas à une dimension donner des adversaires de quelque nature que ce soit. Donc il revient au CNRD de nous permettre d’avoir un cadre de dialogue afin de mettre en place un chronogramme consensuel et pour éviter certaines velléités inutiles”.
Plus loin, M. Sacko évoque la cherté de la vie qui frappe de plein fouet certains foyers à Conakry. Une réalité provoquée par l’augmentation des prix des produits à grande consommation.
“Le coût de la vie devient de plus en plus précaire, la population en souffre beaucoup et tout cela relève du manque de visibilité du manque de lisibilité et de visibilité de la transition, qui fait qu’aucun investisseur sérieux et aucun partenaire ne peut venir investir sans savoir où va cette transition”, a longuement expliqué Abdoul Sacko dans l’émission “le Perroquet” de la radio Évasion.