Le Rpg Arc-en-ciel tient le président de l’Ufdg, Cellou Dalein Diallo, pour responsable des violences postélectorales meurtrières ayant éclaté au lendemain du scrutin du 4 février.
Selon le secrétaire administratif du Rpg Arc-en-ciel, Lansana Komara, c’est l’opposition “comme dans son habitude” qui a “envenimé” la situation en criant à la fraude. «Les violences ont commencé du côté de l’opposition. Tout ça parce qu’elle ne veut pas respecter la loi. Ils ont commencé déjà à s’autoproclamer vainqueurs alors c’est anticonstitutionnel. La loi dit que seule la Ceni est chargée de l’organisation et de la proclamation des résultats partiels ou totaux».
Il souligne que «ces violences postélectorales perpétrées par l’opposition de Cellou Dalein Diallo vise à déstabiliser le régime et imposer un autre système. Par cette voie, je pense qu’ils n’arriveront pas au pouvoir parce qu’on ne peut pas prétendre diriger un pays en terrorisant les citoyens».
«Vous avez vu ce qui s’est passé à Dinguiraye, à Kalinko. Des pauvres populations ont été massacrées. Ainsi qu’à Linsan dans la région de Kindia. Tout ça c’est par le fait de l’Ufdg. C’est extrêmement grave qu’après chaque élection, l’UFDG descend dans la rue, caillasser les voitures. Ce n’est pas sérieux».
Face à l’exacerbation des violences à travers le pays , M. Komara invite l’Etat à prendre des dispositions pour empêcher l’implosion de la situation: «J’invite les autorités à prendre leur responsabilité devant l’histoire pour empêcher de tels comportements. J’invite tous les Guinéens au calme et à la sérénité et qu’on fasse confiance à nos institutions. Sinon, il n’y a pas de République. J’ai l’impression que les gens veulent nous amener vers le chaos et le peuple de Guinée ne l’acceptera pas».
Les violences postélectorales ont fait au moins 6morts dont 4 à Kalinko dans la préfecture de Dinguiraye en Haute Guinée, 1 à Kindia en Basse Guinée, et 1 à Conakry.