Dans une déclaration lue par la cellule de communication locale du parti, ce mercredi 07 février 2018, le candidat de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) pour la mairie de Dubréka, Mamadou Mackiou Sall, s’est déclaré vainqueur des élections avec un total de 14.187 voix soit 55,32%.
Plaçant le parti au pouvoir (RPG Arc-en-ciel, ndlr) deuxième avec 7004 voix, soit 27,31% et l’UFR troisième avec 1776 voix, soit 6,93%, les dirigeants locaux du parti précisent que ” sur les 31 quartiers, l’UFDG vient en tête avec 16 quartiers”, selon les résultats que le parti a compilés.
Pour la tête de liste du parti, Mamadou Mackiou Sall, qui affirme avoir des résultats provisoirs de la commission administrative de centralisation des votes, cette proclamation est totalement légale:”Nous sommes un parti légaliste. Nous attendons que les résultats finaux soient proclamés par la CENI, mais comme on avait nos représentants dans tous les bureaux de vote, on a pu avoir les copies des PV, c’est pourquoi on a le droit de publier un résultat provisoir. Le résultat définitif sera proclamé par la CENI, qui est chargé de le faire”.
Dans un costume de sensibilisateur, le candidat de l’UFDG a appelé au calme et à la retenue.” Nous sommes dans une période très sensible, nous avons vu ce qui se passe à l’intérieur du pays et nous ne souhaitons pas ça à Dubréka. Nous demandons à tout le monde d’appeler au calme. Il ne faut pas attaquer ni les véhicules ni les maisons des gens. Il ne faut pas parler d’ethnies, tous les Guinéens sont les mêmes”, a-t-il déclaré.
Durcissant le ton, il annonce respecter la Commission Électorale Nationale Indépendante, tant qu’elle sera dans la légalité: ” Nous respectons la CENI jusqu’à ce qu’elle arrive à faire son travail. Dans le cas où elle n’arrive pas à jouer son rôle, nous demandons à tous nos millitants de se lever comme un seul homme pour défendre les vrais résultats.Nous userons de tous les moyens légaux, mais à partir du moment où la loi ne sera pas respectée on ne se laissera pas faire.”
Puis, il conclut en rappelant que son parti ne se laissera plus faire : ” Ils nous ont fraudé en 2010, 2013 et 2015. À partir de 2018 l’UFDG a créé un virus anti-fraude, c’est pourquoi ça ne passerait plus maintenant”.