Ce mercredi 06 janvier 2021, le président de la Nouvelle Génération Politique (NGP) a abordé plusieurs sujets d’actualités, notamment la main tendue du chef de L’État et le dialogue politique auquel beaucoup de partis politiques de l’opposition ont exprimé le souhait de prendre part. Par ailleurs, malgré les contestations dont il fait l’objet au sein de son mouvement politique, le vice-maire de Matam se montre toujours imperturbable et rassure ses partisans qu’il n’y a pas deux NGP.
«La NGP se porte très bien. À date, nous sommes concentrés sur l’implantation du parti à Conakry et dans les régions. Bientôt les phases préliminaires des élections locales, en principe dans deux ans. L’envi de la NGP aujourd’hui, c’est d’avoir beaucoup de jeunes conseillers dans les différentes communes.
Il n’y a jamais deux NGP, nous ne reconnaissons que celle qui est présidée par Badra Koné. Même si on disait un jour qu’il y a deux NGP, le second, c’est la NGP imaginaire d’un petit groupe de personnes.”, a-t-il rassuré.
Tout comme l’Union des Forces Républicaines de Sidya Touré, le Bloc Liberal de Dr Faya Millimono et l’UDRG de Bah Oury, l’ancien responsable de la Jeunesse de l’Ufr n’exclu pas de prendre part au dialogue politique et pourquoi pas la main tendue du président Alpha Condé qui se dit promet de gouverner autrement.
«Nous sommes en train de réfléchir sur la question. Je pense que le moment venu, nous allons nous prononcer ouvertement sur la question. Autre chose, Ceux qui ont combattu Alpha Condé, sont les mêmes qui ont légitimé son 3eme mandat. Aujourd’hui son pourvoir est reconnu par toutes les institutions nationales et internationales. Moi Badra je pense qu’il est légitime», a-t-il souligné.
La volonté exprimée par l’UFR de prendre part au dialogue politique
“J’ai toujours dis qu’il faut être cohérent avec soi-même. On ne peut pas être dans le déni et dialoguer en même temps. Ça toujours été ma position, soit on est pour où contre”.
Badra Koné qui se dit toujours membre du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ne trouve pas d’obstacles quant à sa participation à un futur gouvernement d’Alpha Condé.
«Je ne suis pas demandeur et je refuserai non plus.»