L’installation des conseillers communaux, initialement prévue ce 05 octobre 2018 tarde encore à avoir lieu. Le Parti de l’Espoir pour le Développement National( PEDN) qui avait présenté des candidats dans les communes de Conakry et de l’intérieur, craint de nos jours des violences à cause de “l’arrangement politique” signé entre le parti au pouvoir et le principal parti de l’opposition.
“Le PEDN a été clair dans toutes ses sorties, l’accord qui a été signé entre le RPG et l’Ufdg constitue une violation de l’article 113 et 114 du code électoral. Nous privilégions que les conseillers soient installés dans les règles de l’art, selon les dispositions prévues par la constitution, pour éviter que le pur arrive”, explique le numéro 2 de la com du parti.
“Il faut savoir que c’est une élection de proximité, le plus important ce n’est pas les partis politiques mais les collectivités locales. Aujourd’hui le cas de Kindia en est une preuve. C’est la résultante d’un mauvais deal entre le RPG et l’Ufdg. Je vous rappelle que ce n’est pas seulement à Kindia, mais dans beaucoup de préfectures les gens ne sont pas d’accords avec la décision que les deux partis ont pris. Le Bureau exécutif va se retrouver dans un bref délai, pour prendre les dispositions adéquates”, souligne le deuxième responsable à la communication du parti.
Mamady Sosso Kante répond aux détracteurs du parti qui voient mal l’absence du président du parti et rassure que l’ancien premier ministre du gouvernement de consensus sera bientôt en Guinée.
“C’est pour bientôt son retour. Toutes les décisions sont entrain d’être prises pour son retour. Mais vous devrez savoir que son retour ou son absence est une décision du parti. Son absence n’est pas fortuite. Il est entrain d’implanter le parti partout ailleurs. Il faut comprendre qu’un parti politique, ce n’est pas le leader mais les militants. Parce qu’après le leader, nous estimons que le PEDN doit vivre. Ceux qui disent qu’il est en exil définissent très mal les choses”, conclut-il.
Par ailleurs, le PEDN condamne vigoureusement la destitution de M. Kelefa Sall à la tête de la cour constitutionnelle et s’engage à soutenir la société civile dans sa lutte.