Le président du parti ADC-BOC, une formation politique membre du Cercle d’action et de réflexion (CAR), a réagi au décret du chef de l’Etat annonçant le couplage des législatives au référendum constitutionnel le 1er mars prochain.
Dans un entretien qu’il nous accordé ce mercredi 5 février 2020, ce candidat aux prochaines législatives apprécie cette démarche du président de la République.
Pour Dr Ibrahima Sory Diallo, le référendum c’est pour départager les anti et pro nouvelle constitution: « Il y a un bon nombre de Guinéens qui s’apposent à la nouvelle constitution. Il y a aussi un bon nombre qui adhérent à l’idée d’une nouvelle constitution. Si tel est le cas, il revient au chef de l’Etat de ramener les gens vers la loi, c’est-à-dire départager les voix. Et cela ne peut se mesurer qu’à travers le vote qu’on appelle le référendum. Mais le référendum est différent d’un troisième mandat. Le référendum ne veut pas dire valider le projet de nouvelle constitution. Le référendum c’est pour faire taire les problèmes dans la cité. Donc pour moi, pour qu’il y ait la paix et la quiétude dans pays, le référendum reste incontournable».
Dr Ibrahima Sory Diallo précise que son parti politique maintient bel et bien sa participation aux législatives, mais ne donnera aucune consigne de vote à ses électeurs, concernant le référendum: « Nous allons dire à nos militants que nous sommes dans cette compétition pour les élections législatives. Ceux qui voudront voter pour Oui ou Non pour une nouvelle constitution sont libres. Mais, on n’exigera à personne d’aller voter, parce que c’est un droit personnel. Et ce n’est pas à un parti politique de dire à quelqu’un s’il doit voter ou pas».