Plusieurs observateurs se posent la question de savoir quels sont les moyens pris pour rationaliser les prix des médicaments dans les pharmacies. Interrogé ce lundi 5 décembre 2022, le ministre de la santé et de l’hygiène publique rassure.
Ce n’est un secret pour personne, le prix des produits pharmaceutiques on prit de l’envol depuis le 15 septembre 2022, date à laquelle l’interdiction de la vente des médicaments aux pharmacies non-agréées. Pour remédier à cette situation, Dr Mamadou péthè Diallo affirme que des mesures ont été prises pour rationaliser les prix.
« Plusieurs choses sont entamées pour rationaliser le prix du médicament. En un premier lieu, nous avons approvisionné toutes les structures de santé. Les pharmaciens nous les avons donné l’autorisation pour améliorer la disponibilité des médicaments. C’est-à-dire de pouvoir aller à la pharmacie centrale de Guinée d’acheter les médicaments au même prix que moi le ministre de la santé. Lorsque je viens payé des médicaments pour approvisionner les centres de santé. Ensuite de faire une petite marge et de vendre aux Guinéens. Tout ceci c’est pour rendre le médicament disponible et accessible à tous », a-t-il expliqué.
« Maintenant pour le prix, nous venons de réinstituer la commission de prix. Dans ce pays, il existe une loi qui fixe le prix des produits, sur la base du prix de réception des produits au port de Conakry. Prix d’importation, taxe de douane qui est imposée sur les produits, les transports ensuite la vente des officines et la marge de vente des officines qui sont dans les pharmacies. Est-ce que c’est respecté ? Non. Mais nous essayons de faire respecter la loi. Et cela va renter en vigueur à partir du premier (1) janvier 2023 », poursuit le ministre de la santé Mamadou Péthè Diallo.
Parlant de la fermeture des pharmacies par terre et non-agréés, le ministre de la santé affirme que cette fermeture est une manière de régulariser le secteur du médicament.
« La fermeture des points de ventes non agréés répond à une logique d’assainissement du marché de médicaments. Cet effort n’est pas fait pour s’opposer au business ou aux gagnes pains de certains Guinéens. C’est simplement de créer des conditions pour que la vente du médicament devienne une activité des professionnels. Ce n’est pas simplement parce qu’on a un capital ou une boutique à Madina qu’on va se mettre à revendre du médicament. Donc le médicament doit être vendu par des professionnels » a-t-il conclu.